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Porter un masque pour se protéger des pollens : une bonne idée ?

Les pollens se propagent dès le mois de janvier dans certaines zones et leur dissémination dans l’air perdure jusqu’en octobre en fonction de l’espèce végétale. Ces fines particules, minuscules cellules fabriquées par les étamines de fleurs sont la cause d’allergies de plus en plus répandues, avec des réactions bien souvent handicapantes pour celui qui souffre d’une hypersensibilité de l’organisme.
Présents durant la belle saison, les pollens sont considérés comme des agents pathogènes récurrents. Pourtant, associer systématiquement allergies et masques ne fait pas l’unanimité chez les professionnels de santé. Voici pourquoi !

Les constatations concernant le port du masque en extérieur

Destiné à filtrer les fines particules de toutes origines, le masque constitue une barrière efficace pour se protéger de la Covid 19 et d’autres virus tels que la grippe et les différentes souches de coronavirus. Son utilisation s’est avérée efficace dans bien des circonstances et pour lutter contre d’autres affections comme les résidus de pollution en chine ou les allergies dues à des concentrations de pollens, notamment au Japon et dans d’autres régions d’Asie. Le port du masque s’est généralisé pour une partie de la population sensible à ce qui est ressenti par l’organisme comme un danger pour la santé.
Couvrant le nez et la bouche, l’accessoire de filtration protège en partie la personne allergique en empêchant le contact du pollen des arbres, des herbacés et graminées avec les muqueuses nasales et les bronches. Les yeux restent toutefois vulnérables. L’avantage est que la réaction allergique se déclare avec moins de virulence.

Se protéger des allergies courantes et de leurs symptômes

En France, l’allergie au pollen ou allergie pollinique touche 20 % des enfants à partir de 9 ans et 30 % des adultes, selon le ministère de la Solidarité et de la Santé. Les pathologies en découlant sont plus ou moins graves, du fameux rhume des foins, une rhinite avec nez qui coule aux problèmes respiratoires tels que l’asthme. Des réactions cutanées : eczéma, urticaire… ont également été observées chez certains patients d’allergologues.
Les réactions aux allergies, aussi appelées « pollinoses » sont plus fréquentes encore chez les sportifs exerçant leur passion en extérieur : cyclistes, coureurs à pieds, etc. La vitesse augmente les risques d’exposition aux particules miniatures.
En prévention, les spécialistes préconisent l’arrêt des activités en plein air durant la saison des pollens auxquels le sujet est allergique : des tests sont pratiqués pour connaître l’espèce végétale engendrant ces réactions. 

Quand porter un masque pour limiter l’absorption de pollen ?

Porter un masque ne peut nuire à la santé : sa protection en extérieur est réelle par beau temps lorsque le pollen est présent à fortes doses. Cet accessoire facial diminue le potentiel allergisant lors des sorties en milieu de journée, lorsque le soleil tape fort et que le vent n’est pas présent. Au contraire, le masque anti-allergène n’agit que faiblement en cas de vent fort ou de forte pollution.
Pour se préparer à la saison des pollens, entamer une cure homéopathique ou se munir de lunettes de protection, le Réseau National de Surveillance aérobiologique indique les périodes à risques et le taux de prévalence des allergies. Cet organisme cible les pollens en recrudescence et avertit les concernés.
En résumé, allergies et masque ne sont pas incompatibles mais un usage raisonné est conseillé. Se laver les cheveux en rentrant, déposer ses vêtements dans la panière de linge sale dès son arrivée chez soi et éviter de faire du sport en plein air entre 11 h et 16 h les journées les plus ensoleillées sont les mesures préventives les plus efficaces. En complément, des filtres anti-pollen peuvent être installées au niveau des fenêtres pour limiter la propagation en intérieur.

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