sasha-freemind-Pv5WeEyxMWU-unsplash

Une nouvelle molécule ouvre des perspectives contre la dépression sévère

Un espoir pour lutter contre la dépression grâce à une chercheuse française

Considérée comme une avancée majeure dans le traitement de la dépression, une nouvelle molécule fait actuellement l’objet d’études approfondies par une chercheuse française. Jocelyne Caboche, chercheuse au CNRS, a récemment reçu le prix Marcel Dassault pour l’innovation en psychiatrie pour ses travaux explorant cette nouvelle cible thérapeutique. Cette nouvelle molécule promet de guérir la dépression sévère et d’épargner aux patients les profondes répercussions de la maladie sur leur vie psychique, leurs capacités cognitives et leur vie sociale.

Potentialités exceptionnelles de la molécule LNA043

La substance appelée LNA043, dérivée de l’angiopoïétine-like 3, suscite un vif intérêt en raison de son potentiel à favoriser la régénération du cartilage. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives dans le traitement de l’arthrose et pourrait offrir une alternative efficace et moins invasive à la chirurgie prothétique souvent utilisée dans les cas graves. Si les résultats préliminaires sont encourageants, il est encore trop tôt pour savoir si la LNA043 pourra être également efficace contre la dépression sévère, mais il semble qu’elle possède les caractéristiques nécessaires pour apporter un changement significatif dans la prise en charge de cette pathologie.

Recherche sur le cannabis et dépression

Parallèlement à ces travaux sur la nouvelle molécule, une récente étude, dirigée par le professeur Arsène Zongo de la Faculté de pharmacie de l’Université Laval et du Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval, met en évidence un lien entre l’usage du cannabis médical et un risque accru de dépression. Les chercheurs ont découvert que les personnes consommant du cannabis médical présentaient un risque deux fois plus élevé de souffrir de dépression, suggérant ainsi que son utilisation doit être envisagée avec prudence chez les patients atteints de troubles psychiatriques.

Nouvelles perspectives thérapeutiques pour les patients porteurs d’anomalies lymphatiques liées à une mutation du gène PIK3CA

Dans un autre domaine de recherche similaire, l’équipe du service de néphrologie-transplantation rénale adultes de l’hôpital Necker-Enfants malades AP-HP, de l’Inserm et d’Université de Paris a mené des travaux coordonnés par le Pr Guillaume Canaud qui ouvrent également de nouvelles perspectives thérapeutiques pour les patients porteurs d’anomalies lymphatiques liées à une mutation du gène PIK3CA. Ces résultats, publiés le 6 octobre 2021, confirment l’importance de ne pas négliger les avancées scientifiques dans la lutte contre différentes formes de maladies mentales.

L’importance de la recherche en psychiatrie

Malgré les progrès réalisés ces dernières années, la dépression sévère reste une pathologie difficile à traiter et souvent mal comprise par l’opinion publique. La découverte d’une nouvelle molécule comme la LNA043 témoigne non seulement du potentiel offert par la recherche scientifique dans le domaine de la psychiatrie, mais également de la nécessité de continuer à innover pour améliorer la prise en charge et le traitement des patients atteints de troubles psychiques graves. En effet, ces avancées pourraient permettre de réduire considérablement l’impact de la dépression sur la qualité de vie des personnes touchées.

La mise au point de nouvelles thérapies est essentielle à court et moyen terme pour venir compléter les traitements existants et améliorer ainsi la qualité de vie des patients. Les études menées par Jocelyne Caboche sur la molécule LNA043 et celles-types portant sur les mutations génétiques ou les liens entre cannabis médical et dépression pourraient bien apporter un nouveau souffle à la recherche en psychiatrie, faisant naître un nouvel espoir pour les patients et leurs familles.

Partagez cet article